INTERNET
une brève présenation d’internet
En premier, il faut distinguer deux composants qui ont tendance à se confondre : le hard et le soft. Le hard composé des liaisons, des serveurs et des protocoles d’interconnexion et le soft, les langages qui permettent la navigation sur le réseau des réseau.
Le réseau matériel est apparu très tôt vers les années 1950-1960 sous l’impulsion de l’armée américaine qui avait besoin à l’époque d’un réseau de communication fiable, modulaire et -indestructible.
Pour ce faire, il était fondé sur une communication en forme de toile d’araignée à redirection dynamique. Pour paralyser ce réseau, il faudrait détruire un nombre impressionnant de nœuds et de liaison, et encore, sans certitude de succès.
Ce réseau à usage exclusivement militaire, développé avec les universitaires, a très vite intéressé les universités et administrations, qui ont utilisées ce système et ont contribué à son expansion.
On peut donc dire que l’internet est un énorme regroupement de plusieurs dizaine de millier de réseaux tous interconnectés entres eux. Cet ensemble est connu sous le nom générique d’internet.
Tout ces réseaux ont en commun le langage I.P. (Internet Protocol), qui leur permet de s’interconnecter et d’avoir une possibilité d’adressage des entres elles. Sur cette base de communication toutes sortes d’informations étaient acheminées. N’oublions pas qu’à ‘époque seul le mode texte était disponible. En effet, nos environnements graphiques ne sont apparus et ne se sont standardisés que beaucoup plus tard. Grâce notamment à l’augmentation en puissance des ordinateurs.
Le paysage informatique original se limitait donc à des logiciels et des protocoles de transfert exclusivement textuels, d’où l’apparition du FTP, GOPHER, WAIS, TELNET, etc.
L’interface actuelle, entièrement graphique que nous connaissons, le World Wide Web, n’est apparue au début des années 90 sous l’impulsion de chercheurs du CERN (Organisation Européenne sur la Recherche Nucléaire).
l’évolution de l’information transportée sur l’internet
La vision actuelle de ce que l on peut trouver sur l’internet masque complètement l’historique de son développement. Les modes de visualisation graphique au travers des browsers permettent une visualisation agréable et très fonctionnelle de l’information désirée. Toutefois, comme nous l’avons dit précédemment le mode graphique n’est arrivé que très récemment dans l’histoire de l’internet, celui-ci n’étant qu’une facilité à l’accès à l’information et non pas originellement une finalité.
L’objectif initial des réseaux qui ont composé peu à peu l’internet était principalement de transférer de l’information qui à l’époque se présentait sous forme de fichiers binaires ou textes de structure relativement simple en comparaison des fichiers évolués que nous traitons actuellement (on peut prendre l’exemple des fichiers graphiques, vidéos ou sons qui utilisent des techniques de compression très poussées) et que nous demandons à l’ordinateur de nous amener et visualiser quasi en temps réel. Les données transférées ont subi une immense évolution tant en terme de volume que de contenu ; et nos exigences tant en terme de vitesse que de résultat obtenu ont également énormément évolué.
Nous sommes donc passés du transfert de fichiers souvent assez légers en termes de poids et d’exigences dans la vitesse du transfert (si ce n’est sa fiabilité), à une nécessité de transférer des fichiers très lourds qu’il faut pouvoir visualiser en temps réel au fur et à mesure de leur réception.
Les protocoles de transfert qui répondaient aux besoins initiaux étaient tous en ligne de commande et très rébarbatifs dans l utilisation quotidienne.
On peut citer :
le FTP (File Transfert Protocol) dédié au transfert de fichiers d un point à un autre
le TELNET qui permet de se connecter sur une machine distante et d y exécuter des programmes et des commandes
le RLOGIN
le RSH
le GOPHER etc.
Tous ces protocoles sont extrêmement puissants mais difficilement abordables pour un néophyte ou une personne n ayant pas une connaissance des systèmes UNIX.
L apparition dans les années 90 du protocole HTTP (Hyper Text Tranfert Protocol) et de son interfaçage par des browsers a permis de concevoir différemment l’accès à l’information. En effet, jusque là, soit l on récupérait un fichier pour le visualiser ultérieurement, soit l on se connectait à des bases de données en ligne (de commandes sans faire de jeux de mots) afin de trouver cette même information, mais trouver cette information restait délicat et l information en elle-même restait sous une forme peu pratique.
Le protocole HTTP et son langage associé le HTML (Hyper Text Markup Langage), ont permis de réviser complètement l’accès à l’information pour deux raisons principales :
Visualisation directe du contenu des fichiers sans les télécharger intégralement au préalable avec une présentation assez évoluée qui rend cette information agréable
Passage d’une information à une autre au moyen des liens hypertextes qui facilitent énormément tant le cheminement intellectuel que le lien des informations entre elles.
Depuis l’émergence des navigateurs, leurs capacités n’ont cessé de croître. On est passé d’outils permettant la visualisation de textes agrémentés de simples illustrations à des programmes permettant de visualiser de la 3D, d écouter du son et d’avoir une réelle interactivité avec le contenu des pages.
On a donc un accroissement significatif de la taille moyenne des pages générées.
L’évolution des types de raccordements à l’internet
L’internet est un réseau qui regroupe de nombreux réseaux locaux qui font transiter de l’information en règle générale sur toutes sortes de liaisons (câble réseau, liaisons louées, transmissions radio, transmissions lasers, satellite, RNIS, DSL, …) ; les réseaux locaux utilisent de toute façon en général de hauts débits.
Les liaisons entre ces différents sous-réseaux sont également assez satisfaisantes en terme de débit. Le schéma actuel de raccordement des particuliers inclut des liaisons téléphoniques à très bas débits par l’intermédiaire de modems (modulateur – démodulateur) ou parfois mieux de lignes Numéris (RNIS). Ces connections originellement prévues pour transférer du texte pur ou des fichiers très légers s avèrent actuellement juste suffisantes pour la visualisation des documents disponibles sur le Web qui incluent des images fixes et animées ainsi que du son. Toutefois des choix technologiques judicieux et un contenu raisonnable de ces pages permettent une navigation encore confortable. Il faut toutefois noter que les liaisons modem et Numéris ont des vitesses croissantes qui permettent de plus en plus de choses, et les nouvelles technologies qui pointent à l’horizon permettent d’être optimiste. En effet, de nouvelles liaisons s’offrent aux particuliers comme l’utilisation des satellites à l’aide d’antennes personnelles pour des sommes raisonnables et surtout l’arrivée des câblo-opérateurs ou des liaisons ADSL qui vont proposent déjà des liaisons rapides sans coûts de connexion horaire mais avec simplement un abonnement mensuel. On peut donc envisager une explosion du nombre de personnes raccordées à l internet du fait de la qualité des liaisons à venir et de leur très faible coût. Les entreprises, quant à elles, ne sont pas en reste car elles peuvent dès maintenant accéder avec confort à l internet par l’intermédiaire de Numéris ou de liaisons spécialisées dont les coûts sont de plus en plus raisonnables. Elles deviennent donc consommatrices et fournisseuses d informations, et ce de façon de plus en plus active en France et dans le monde, leurs apparitions pouvant être mesurées par le nombre sans cesse croissant de domaines créés.
Panorama de l’information disponible sur l’internet
On peut résumer en une phrase l’aboutissement actuel de l’information disponible sur l’internet : Si ça existe, c est sur l’internet
Cette phrase peut paraître exagérée, mais il est certain que la masse de données actuellement disponible résulte de son développement progressif depuis les origines de l’informatique et que nous sommes confrontés à l’accumulation des données produites et portées sur informatique durant les 40 dernières années.
Il en résulte que d’après les dernières estimations à raison d une page d information visualisée par seconde, une vie d’homme ne suffirait pas à parcourir l’intégralité des données disponibles sur l’internet.
Ces informations touchent tous les domaines de la pensée humaine que l’on trouve traditionnellement dans une bibliothèque. Mais ces formes sont beaucoup plus variées grâce à l’évolution des navigateurs qui permettent de présenter du texte, du son, de l image et de la vidéo avec de l’interactivité pour toutes ces formes de données
Ces formes de communication sont radicalement différentes de celles que nous connaissons habituellement du fait de leur réelle interactivité avec l’utilisateur final. Celui-ci est à même de sélectionner l’information d une manière nouvelle par des outils de recherche (en fait, d immenses bases d indexation des données disponibles) et l’utilisation de l’hypertexte qui facilite le cheminement d une information à une autre.
Dès lors, l’information finale ainsi trouvée va être enrichie puisqu’elle pointe elle-même sur d’autres informations pertinentes par le biais de l’hypertexte.
De plus, elle pourra contenir également des images, tant statiques que mouvantes, des musiques ou sons pertinents, des images calculées de façon contextuelle en rapport avec les actions de l’utilisateur et l’interaction de l’utilisateur avec ces données par le biais de formulaires de saisie
Un autre avantage de cette forme de documents est qu’elle permet non seulement une interaction en temps réel, mais apporte aussi un système différé au travers de la messagerie électronique (MAIL).